"Je n'avais jamais auparavant réalisé de sculpture
à partir de matériel informatique professionnel. c'est pour
moi une première expérience..." Rémy Tassou
a installé ses 48 pièces inédites dans la salle Picasso.
"C'est tout un symbole pour un artiste de l'an 2000 d'exposer
dans cette pièce dédiée à l'artiste du siècle",
dit-il en préparant cette exposition soutenue par RH Partners,
conseil en ressources humaines à Sophia.
Un financier inventeur d'un concept d'art
Rémy Tassou est un financier qui a créé un concept
d'art unique au monde.
Le "Cybertrash" consiste pour lui à récupérer
les composants "cyber" de l'informatique, de l'électronique
et de la téléphonie de ces cinquante dernières années
afin de leur donner une nouvelle vie sous la forme d'oeuvres d'art ciselées
comme des pièces d'orfèvrerie.
Mais l'originalité de l'exposition de la fondation Sophia Antipolis
réside dans le soutien des principaux clubs d'entreprises de la
technopole et d'une trentaine d'entreprises qui ont offert à l'artiste
le matériel industriel indispensable à sa création.
Résultat : les oeuvres qui sont nées deviennent une sorte
de musée de l'informatique du XXème siècle.
"Un musée qui se raconte comme une histoire de la technologie
moderne que les professionnels de Sophia comprendront sans doute. J'ai
utilisé une palette cybernétique d'éléments
typiquement sophipolitains."
Une sculpture en hommage à sophia
L'artiste a même conçu un hommage à Sophia Antipolis
qu'il offre à la Fondation.
"Les composants de la micro-informatique, de la téléphonie
ou de l'électronique que j'utilise dans mes sculptures sont assemblés
les uns aux autres par une relation plastique."
L'artiste possède dans son atelier parisien près de 6000
bocaux contenant des puces et autres éléments "cybers"
qui lui permettent de travailler.
Mais au bout du compte, Rémy Tassou donne naissance à des
objets stylisés dans l'esprit juke box des années 50.
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