"Cybertrash": l'informatique à l'état d'art - Nice Matin mai 2000
Retour

 

"Je n'avais jamais auparavant réalisé de sculpture à partir de matériel informatique professionnel. c'est pour moi une première expérience..." Rémy Tassou a installé ses 48 pièces inédites dans la salle Picasso.
"C'est tout un symbole pour un artiste de l'an 2000 d'exposer dans cette pièce dédiée à l'artiste du siècle", dit-il en préparant cette exposition soutenue par RH Partners, conseil en ressources humaines à Sophia.

Un financier inventeur d'un concept d'art

Rémy Tassou est un financier qui a créé un concept d'art unique au monde.
Le "Cybertrash" consiste pour lui à récupérer les composants "cyber" de l'informatique, de l'électronique et de la téléphonie de ces cinquante dernières années afin de leur donner une nouvelle vie sous la forme d'oeuvres d'art ciselées comme des pièces d'orfèvrerie.
Mais l'originalité de l'exposition de la fondation Sophia Antipolis réside dans le soutien des principaux clubs d'entreprises de la technopole et d'une trentaine d'entreprises qui ont offert à l'artiste le matériel industriel indispensable à sa création.
Résultat : les oeuvres qui sont nées deviennent une sorte de musée de l'informatique du XXème siècle.
"Un musée qui se raconte comme une histoire de la technologie moderne que les professionnels de Sophia comprendront sans doute. J'ai utilisé une palette cybernétique d'éléments typiquement sophipolitains."

Une sculpture en hommage à sophia

L'artiste a même conçu un hommage à Sophia Antipolis qu'il offre à la Fondation.
"Les composants de la micro-informatique, de la téléphonie ou de l'électronique que j'utilise dans mes sculptures sont assemblés les uns aux autres par une relation plastique."
L'artiste possède dans son atelier parisien près de 6000 bocaux contenant des puces et autres éléments "cybers" qui lui permettent de travailler.
Mais au bout du compte, Rémy Tassou donne naissance à des objets stylisés dans l'esprit juke box des années 50.